Il était une fois ...

Il était une fois, moi, mon épouse, et mes deux enfants, qui décidions de nous faire construire une nouvelle maison.

En fait, nous étions déjà propriétaires d'une maison individuelle que nous avons rénovée pendant 4 ans (toiture, cuisine équipée, 3 chambres à l'étage entièrement refait, bureau, jardin, etc ...). Mais il restait quand même certains travaux à accomplir.

Alors, des amis, qui étaient eux-même sur un projet de construction, nous ont mis en contact avec leur lotisseur et leur constructeur afin que nous puissions voir si, nous aussi, nous pouvions nous lancer dans la construction.

Tout bien réfléchi, c'était "maintenant ou jamais !!!". Soit on poursuivait les rénovations, ce qui impliquait des coûts supplémentaires pour au final n'avoir toujours que de l'ancien, soit on revendait, et on se faisait bâtir une nouvelle maison, toute neuve, et telle qu'on la voulait.

Pour le terrain, on pouvait en réserver un sur le même lotissement que nos amis (les parcelles de la 2ème phase n'étant pas encore mises en vente).

(photo du lotissement en préparation)

Pour le constructeur, deux rendez-vous avec "Maisons d'en France" (MIHDF) et les plans étaient déjà à notre convenance et dans la fourchette de prix que l'on s'était fixée.
Il faut dire que, ayant déjà une maison et ayant fait des rénovations, nous savions ce que nous voulions.

Il ne restait plus qu'à étudier la partie financement. L'estimation de notre maison ayant été faite (par une agence et un notaire), nous avons pris contact avec plusieurs organismes, et c'est avec UCB que nous avons décidé de nous lancer.

Entre temps, mauvaise nouvelle : nos amis n'ont pas leur prêt et doivent tout abandonner (dommage pour nos enfants réciproques qui auraient bien aimé habiter dans la même résidence).

Entre temps, les terrains ayant été mis en vente, nous avons pu réserver la parcelle qui nous convenait le mieux sur le lotissement (806 m2, 21m de façade, viabilisée, bien située).

   
(photos de notre parcelle)

Terrain réservé, contrat signé chez le constructeur, il ne restait plus qu'à attendre l'offre de prêt finale de la banque. J'avoue que c'est ce qui à pris le plus de temps, car le constructeur et la banque avaient apparemment du mal à se communiquer les documents dont ils avaient besoin l'un et l'autre.

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Récapitulatif :
    - février 2005 : nos amis nous parlent du projet et premiers contacts avec MIHDF
    - juillet 2005 : réservation du terrain auprès de "Hauts de France Lôtir", signature du contrat avec le constructeur, et lancement de la procédure d'offre de prêt
    - octobre 2005 : dépôt de la demande de permis de construire auprès de la mairie
    - décembre 2005 : la mairie nous informe (après deux mois d'attente) qu'il manque l'emplacement des coffrets edf/gdf sur les plans
    - décembre 2005 : l'offre de prêt est finalisée et 2ème dépôt à la mairie pour le permis
    - janvier 2006 : signature chez le notaire pour le terrain
    - février 2006 : choix des matériaux et finalisation des plans (surtout électriques) : surcoût 2000 euros !!!

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Enfin, le 22 février 2006, le permis de construire est accordé, après plusieurs appels à MIHDF et à la mairie pour faire accélérer la procédure. Le problème était que nous aurions bien aimé que les enfants puissent démarrer dans leur nouvelle école juste après la rentrée de septembre (ce qui était de plus en plus compromis étant donné les 2 mois de retard du permis et la lenteur de la banque à préparer l'offre).

(photo du permis de construire)

Ensuite, malgré de nombreux appels au constructeur afin d'obtenir une date de démarrage du chantier (qui devait démarrer dans les 3 mois après le permis), nous avons rendez-vous avec le conducteur de travaux, sur le terrain, afin d'ouvrir le chantier le 30 juin 2006.

Il faut que je précise que nous partions en vacances (les enfants en avaient besoin et nous, parents, aussi) les 15 premiers jours de juillet, et nous avons donc du insister auprès de MIHDF pour lancer le chantier avant notre départ.

Donc, le 30 juin 2006, l'ouverture de chantier est déclarée, et le conducteur de travaux nous souhaite de bonnes vacances, en nous assurant que le planning est bouclé et que la dalle sera coulée avant notre retour.

(photo de l'ouverture du chantier)

Partants confiants, nous ne nous doutions pas qu'il allait nous appeler au bout d'une semaine pour nous dire que, faute de terrassiers à cause des moissons (???), ils ne pourraient couler la dalle que la dernière semaine de juillet (juste avant les congés de l'entreprise de maçonnerie le 5 août).

Petite info quand-même, les autres chantiers du constructeur avancent pas mal !!! (cela rassure un peu)

Dernier rebondissement, le jeudi 3 août (toujours sans dalle), le conducteur de travaux me confirme, avant qu'il ne parte à son tour en vacances, que le matériel est livré et que les maçons entrent en action le lendemain, c'est à dire AUJOURD'HUI (il m'assure que le maçon s'est engagé à terminer la dalle avant ses propres congés prévus à l'origine le 5 août).

Conclusions : 1 mois de retard pour la dalle, mais je tiens quand-même à indiquer que le conducteur de travaux a été facilement joignable et communiquant. Il est vrai que les entreprises de maçonnerie sont "over-bookées" en ce moment et que la période des congés d'été reste une période compliquée pour la construction.